Le Conseil National de l’Ordre des Masseurs Kinésithérapeutes (CNOMK), dans son avis N° 2021-01 du 18 mars 2021, a pris la décision de proscrire l’utilisation de la ventousothérapie, également connue sous le nom de cupping therapy. Cependant, qu’en est-il de la vacuothérapie et de son application dans le cadre de la prise en charge des patients en cabinet ?
L’interdiction de la ventousothérapie, selon le CNOMK, découle de sa responsabilité légale de garantir le maintien des compétences nécessaires à la pratique des masseurs-kinésithérapeutes. L’avis indique que la ventousothérapie n’a pas été suffisamment éprouvée à ce jour et présente un risque injustifié de lésion pour le patient. En conséquence, les praticiens ne peuvent proposer cette méthode sans encourir des sanctions disciplinaires, conformément aux articles R. 4321-87 et R. 4321-88 du code de la santé publique.
En ce qui concerne la vacuothérapie, une technique de dépressomassage, le CNOMK adopte une position différente. Cette approche, validée notamment par les travaux de Jean-Marie Hebting, s’avère être une méthode largement utilisée depuis les années 90 dans des centres spécialisés. Elle vise à traiter diverses anomalies cicatricielles, telles que les cicatrices fibrosées, rétractiles, adhérentes, hypertrophiques, ou les séquelles de brûlure.
Suite à nos interrogations sur la position du CNOMK vis-à-vis de la vacuothérapie, il confirme que l’utilisation d’un dispositif mécanique de dépression dans le seul but de réaliser un massage de cicatrice ou d’adhérence ne relève pas de la ventousothérapie. Par conséquent, cette pratique n’est pas concernée par l’interdiction du 18 mars 2021.
Eureduc, fort de plus de 40 ans d’expertise en dépressomassage, a développé des technologies innovantes utilisées par les kinésithérapeutes, aussi bien en libéral qu’en institution. Leurs dispositifs médicaux de pressothérapie et de vacuothérapie sont brevetés, fabriqués en France conformément à la norme ISO 13485, certifiés CE Médical 0459 Classe IIa, et approuvés par la FDA. Ces équipements contribuent à améliorer le traitement des troubles veino-lymphatiques et à optimiser la prise en charge des cicatrices, avec pour objectif d’apporter un mieux-être et une meilleure qualité de vie aux patients.
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